Notre système circulatoire dispose des artères qui acheminent le sang du cœur vers les organes, des veines qui ramènent les sang des organes vers le cœur et des capillaires qui font la transition entre les artères et les veines.
Les capillaires distribuent l’oxygène et les nutriments aux cellules pendant que la gaz carbonique et les déchets repartent dans le sang.
Le sang veineux doit donc lutter contre la pesanteur pour assurer le retour au cœur grâce à 2 systèmes :
-le mouvement des muscles qui massent le réseau veineux profond assurant 90% du retour veineux.
-les petites valvules des veines qui empêchent le sang de redescendre au fur et à mesure de sa progression. Mais ce système et fragile.
Le réseau veineux superficiel assurant 10% du retour sanguin est le plus fragile, c’est lui qui se connecte aux veines saphènes et donne les premiers symptômes d’insuffisance veineuse. Une trop grande pression dans les veines apportera des douleurs.
La fragilité des capillaires peut avoir plusieurs causes :
-une prédisposition génétique.
-l’hygiène de vie.
-l’alimentation.
Le rôle du système lymphatique :
Il possède 2 fonctions :
-assurer la circulation lymphatique grâce aux vaisseaux lymphatiques qui suivent le réseau veineux.
-grâce aux organes lymphatiques (ganglions, amygdales, rate…) il participe à nos défenses immunitaires. La lymphe sera épurée par les globules blancs contenus dans les ganglions sur son parcours.
La progression de la lymphe ne se fait que grâce aux contractions musculaires, en cas de sédentarité, elle va sortir de ces petits vaisseaux très perméables et s’accumuler dans les chevilles et les mollets créant des œdèmes.
L’insuffisance veino-lymphatique :
Le but est de soulager et tenter de ralentir la progression et l’altération du système veineux.
Les bonnes habitudes à prendre pour une prévention efficace :
-avoir une activité physique quotidienne, la marche est la meilleure activité pour stimuler le retour veineux (entre 30 et 60 min, 3 fois par semaine), l’idéal serait de marcher dans la mer avec de l’eau à mi-mollet. Une autre alternative pour stimuler la circulation, le taï-chi, le qi qong, le yoga.
-des conseils d’hygiène de vie : des douches froides sur les jambes, surélever les pieds du lit, en fin de journée s’allonger les jambes appuyées sur un mur pour mettre au repos le système veineux.
-une alimentation adaptée : il est essentiel de contrôler son poids.
Il est nécessaire de réduire la consommation de sucres, de sel et d’optimiser la consommation de protéines.
Les protéines sont un excellent coupe-faim et les parois veineuses ont besoin de protéines pour conserver leur solidité et leur souplesse.
De plus, les muscles qui entourent les veines sont riches en protéines. En cas de carences en protéines dans le sang, de l’eau (du plasma) va sortir des vaisseaux pour tenter d’équilibrer la pression oncotique entre les muscles et la sang. Cela va favoriser l’apparition d’œdèmes dans les membres inférieurs.
Il est donc important de manger plus d’une fois par jour des protéines de bonne qualité.
L’idéal étant une alimentation riche en antioxydants et peu encrassante : légumes, fruits, aromates, vitamine C (pour nourrir les parois des vaisseaux), du poisson.
-les bas de contention : qui permettent de réduire la dilatation des veines abîmées, améliorant le retour veineux.
-le drainage lymphatique par un kinésithérapeute.
-les cures thermales permettent de limiter efficacement l’aggravation de la maladie veineuse.
-l’acupuncture permettra d’améliorer la circulation des énergies et des fluides.
La phytothérapie, un accompagnement naturel :
Voici quelques plantes efficaces pour l’insuffisance veineuse ;
-le fragon épineux (Ruscus aculeatus) : c’est un vasoconstricteur veineux puissant.
-la vigne rouge (Vitis vinifiera) : elle augmente la résistance des parois des veines et capillaires.
-le marronnier d’Inde (Aeculus hippocastanum) : c’est un vasoconstricteur qui augmente le tonus veineux.
-le mélilot (Melilotus officinalis) : puissant veinotonique.
-l’hamamelis (Hamamelis virginiana) : vasoconstricteur, peut être utilisé sur la peau en cas d’érythème suite à une exposition prolongée au soleil.
-la myrtille (Vaccinum myrtillus) : sous toutes ses formes (gélules, tisanes de feuilles de myrtille, les fruits, le jus), est protectrice des vaisseaux, antioxydante.
-le cyprès (Cupressus sempervirens) : pour un usage plutôt sous la forme d’huile essentielle.
Il faudra parfois utiliser des plantes drainantes et diurétiques pour lutter contre les œdèmes et la rétention d’eau : la piloselle (Hieracium pilosella), l’orthosiphon (Orthosiphon stamineus), le pissenlit (Taraxacum officinale).
Les huiles essentielles sont incontournables pour un soulagement rapide ;
Telles que la menthe poivrée, le cyprès, le laurier noble, le genévrier, l’essence de citron, l’hélichryse italienne, le lentisque pistachier.
Elles sont à utiliser avec précaution, les conseils d’une personne compétentes sont essentiels.
L’homéopathie n’est pas en reste en ce qui concerne l’insuffisance veineuse.
La nutrithérapie, une approche intéressante car des carences nutritionnelles peuvent aggraver la fragilité des parois veineuses.
-les antioxydants pour soutenir les vaisseaux : la vitamine C est utile dès qu’un tissu conjonctif souffre ou est altéré, les légumes, les fruits (surtout les rouges).
-la silice pour assouplir : la silice minérale des plantes (la prêle, l’ortie) et la silice organique.
La nature est là pour nous aider à anticiper ou palier à nos désagréments quotidiens.
Des solutions adaptées à chacun d’entre nous existent, n’hésitez pas à vous faire accompagner!
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